Le distributeur de pièces automobiles Uni-Sélect mettra en valeur une nouvelle marque pour ses magasins corporatifs partout au Canada : Bumper to Bumper.

L'entreprise de Boucherville, dont les revenus annuels avoisinent les 1,1 milliard US (1,47 milliard CAN), s'approvisionne en pièces auprès des constructeurs automobiles, particulièrement nord-américains et japonais. Elle les revend ensuite à des magasins spécialisés qui, à leur tour, fournissent les garagistes.

Elle dispose aussi elle-même de quelque 48 magasins de ce genre à l'échelle nationale, sous des enseignes comme Auto Parts Plus, Auto-Plus ou Uni-Pro, qu'emploient aussi des magasins indépendants.

Dorénavant, a fait savoir l'entreprise hier, tous ses magasins corporatifs porteront la bannière Bumper to Bumper, y compris la vingtaine situés au Québec.

« L'annonce [d'hier] vient réaffirmer notre engagement à développer de manière déterminée notre division canadienne de l'automobile, et à bâtir notre avenir », a dit le président et chef de la direction d'Uni-Sélect, Henry Buckley, dans un communiqué.

« Il s'agit d'une étape importante de l'évolution de notre appui offert à nos clients indépendants à travers le pays, et ce, par le développement d'une marque nationale soutenue par notre réseau de distribution canadien, ajoute M. Buckley. Nous sommes mieux positionnés que jamais pour être le leader du marché secondaire de l'automobile d'un océan à l'autre. »

Uni-Sélect, qui était une coopérative à sa fondation mais qui est maintenant inscrite en Bourse, est plongée dans une opération de consolidation tant au Canada qu'aux États-Unis, où ses activités de distribution se concentrent sur la peinture automobile.

Au moyen d'acquisitions, « nous sommes en train de convertir de plus en plus de nos membres ou de nos clients en magasins corporatifs », explique le chef de la direction financière, Éric Bussières.

La marque Bumper to Bumper sera aussi disponible pour les membres indépendants d'Uni-Sélect qui souhaiteraient l'utiliser, « moyennant le respect de certains standards », selon M. Bussières.