L'ancien patron de Volkswagen, Martin Winterkorn, a reçu des courriels sur le problème des moteurs diesel truqués un an avant que le scandale n'éclate, a annoncé le groupe allemand dans un communiqué.

Dans le communiqué publié mercredi sur son site internet, Volkswagen a également assuré qu'il allait se défendre contre toute action en justice de ses actionnaires à cause du scandale qui a révélé que le groupe avait équipé des voitures de logiciels faussant le résultat des tests antipollution.

M. Winterkorn, qui a démissionné à la suite du scandale, avait reçu un mémo en mai 2014 et était présent au cours de réunion où le problème a été abordé, avant d'être révélé, mais « aucune attention particulière ne lui avait été initialement portée » par la direction de Volkswagen, selon le communiqué.

Une plainte collective visant le constructeur allemand a été déposée fin février aux États-Unis, à laquelle près de 200 plaignants venant des 50 États américains sont associés et réclament des dommages et intérêts « significatifs » à Volkswagen pour avoir équipé certaines de ses voitures de logiciels truqueurs.

Volkswagen a, au total, avoué avoir équipé 11 millions de ses voitures de logiciels truqueurs à travers le monde.