La Bourse de Francfort a terminé la séance de mercredi en hausse, tirée vers le haut, une fois n'est pas coutume, par le titre de Volkswagen, le constructeur automobile toujours englué dans le trucage de millions de ses voitures.

Alors que son action a été laminée sur les deux dernières semaines, quand a été découvert que 11 millions de voitures étaient équipés d'un logiciel pouvant truquer les tests antipollution, Volkswagen a repris des couleurs en Bourse mercredi. Jusqu'à finir à la première place du Dax, avec une hausse de 7,12 % à 104 euros (153 $CAN).

Les mesures prises par son nouveau patron, Matthias Müller, pour organiser le rappel des véhicules concernés et réexaminer la pertinence de tous les projets d'investissement du groupe semblaient rassurantes pour les investisseurs. Par ailleurs, le chef du groupe gigantesque aux douze marques a assuré ne pas constater de chute des ventes pour le moment.

Les autres valeurs de l'automobile ont aussi tiré leur épingle du jeu, avec une progression de 4,28  % à 85,74 euros (126 $CAN) pour BMW et de 2,35 % à 69,69 euros (102 $CAN) pour Daimler.

L'indice vedette Dax, qui a enchaîné trois séances de hausse consécutives depuis le début de la semaine, a gagné 0,68 %, à 9970,40 points. L'humeur a été plus morose du côté de l'indice des valeurs moyennes MDax, qui a reculé de 0,14 %, à 19 943,58 points.

Les investisseurs se sont très vite remis des chiffres décevants de la production industrielle d'août, ressortie, comme déjà les commandes industrielles mardi, en baisse plus marquée que prévu, pourtant signe d'un dynamisme quelque peu affaibli de la conjoncture allemande.

Après une légère révision à la baisse par le FMI de ses prévisions de croissance économique pour 2015 de l'Allemagne, cela devrait être jeudi au tour des principaux instituts économiques du pays de se montrer un peu plus pessimistes. Selon la presse allemande, leur pronostic va descendre à 1,8 % pour 2015, alors qu'au printemps, on prévoyait encore une croissance de 2,1 %.