Le constructeur automobile américain General Motors (GM) a annoncé mardi qu'il allait investir 2 milliards de dollars dans 17 usines aux États-Unis, ce qui devrait lui permettre de créer ou maintenir 4000 emplois.

Une mesure décidée car «nous avons confiance dans la demande pour nos véhicules et dans l'économie», a affirmé le PDG Dan Akerson lors d'une conférence de presse à l'usine de transmission du groupe à Toledo, dans l'Ohio (nord des États-Unis).

Ce nouvel investissement s'ajoute aux 3,4 milliards de dollars dépensés et aux quelque 9000 emplois créés ou sauvegardés depuis la mi-2009, précise-t-il.

Le constructeur, qui pendant la crise économique croulait sous les dettes alors que le marché automobile s'effrondrait, avait dû déposer son bilan en juin 2009. Il en était ressorti en juillet, délesté d'une grande partie de ses dettes et avec une structure allégée, mais a dû licencier des milliers d'employés au cours de cette restructuration.

L'usine de Toledo devrait notamment recevoir 204 millions et conserver 250 emplois pour fabriquer une nouvelle boîte automatique de transmission à 8 vitesses qui permettra d'améliorer les économies de carburants.

Un autre investissement, pour 131 millions, sera fait dans l'usine de Bowling Green, dans le Kentucky (centre), avec 250 emplois à la clé.

Le constructeur précise qu'il fera des annonces usines par usines dans les prochains mois pour détailler plus encore l'ensemble de ce plan d'investissement.

GM souligne dans un communiqué que ses ventes sur les quatre premiers mois de l'année ont progressé de 25% aux États-Unis sur un an. Le constructeur a par ailleurs annoncé la semaine dernière avoir triplé son bénéfice sur un an au premier trimestre, à 3,15 milliards.

Le syndicat automobile UAW s'était fixé comme objectif «de faire reprendre le travail à tous les travailleurs licenciés (pendant la crise) et de voir le groupe recommencer à embaucher», a commenté Joe Ashton, vice-président du syndicat chez GM.

«Ces annonces vont permettre de créer et conserver des milliers d'emplois et de ramener General Motors [[|ticker sym='GM'|]] au plein emploi», a-t-il ajouté.