Le constructeur automobile Nissan a fait savoir que ses activités retrouveraient leur rythme normal à la mi-avril dans presque toutes ses usines japonaises.

Nissan a interrompu sa production de véhicules du 14 au 16 mars au Japon, à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars. Toutes les usines fonctionnent au ralenti à cause de pénuries de pièces, mais la compagnie a dit s'attendre à recevoir des approvisionnements sous peu.

Néanmoins, il faudra un certain temps avant que la livraison de pièces soit complètement rétablie, de sorte que les activités demeureront limitées, tout dépendant du rythme de livraison des différents fournisseurs, a indiqué l'entreprise par voie de communiqué.

Il faudra davantage de temps pour que redémarre l'usine de moteurs ayant subi des dégâts lors du tsunami. Les activités à l'usine d'Iwaki - l'une des deux usines de moteurs de Nissan au Japon - reprendront de façon partielle à la mi-avril. Le constructeur espère qu'elles retrouveront leur vitesse de croisière à la fin du mois.

Le porte-parole de l'entreprise, Mitsuru Yonekawa, a affirmé que l'eau courante n'avait toujours pas été rétablie à l'usine d'Iwaki. Habituellement, 376 000 moteurs sont produits chaque année à ces installations.

Le constructeur compte suspendre temporairement l'assemblage de véhicules du 4 au 8 avril, avant la reprise normale des activités, a-t-il indiqué. La production de certaines pièces - notamment les groupes propulseurs et les essieux - se poursuivra néanmoins durant cette semaine.

La compagnie a indiqué que le tsunami, qui a dévasté une grande partie de la région industrielle du nord-est du Japon, se traduirait par une perte de production de 55 000 voitures d'ici la fin mars.