General Motors présente ce mercredi aux syndicats son plan de restructuration en Europe, qui devrait se solder par jusqu'à 9500 suppressions de postes dans ses filiales allemande Opel et britannique Vauxhall, selon ce que révèle le PDG de GM Europe, Nick Reilly.

GM, qui a soudain renoncé à vendre Opel et Vauxhall à un consortium canado-russe Magna-Sberbank au début du mois, évoquait auparavant jusqu'à 10 000 suppressions de postes.

Nick Reilly a rencontré le ministre-président de la Rhénanie du Nord-Westphalie, Jurgen Ruttgers, également vice-président de l'Union démocrate-chrétienne de la chancelière Angela Merkel. Son sort aux élections régionales de mai 2010 pourrait dépendre en partie de l'avenir d'Opel.

M. Reilly, qui devait rencontrer dans la journée le ministre-président de Rhénanie-Palatinat, où se trouve aussi une usine Opel, a déclaré que GM Europe comptait réduire sa capacité de production d'environ 20%.