Le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) affirme ne pas avoir été en mesure de s'entendre avec la direction de l'usine de camions Navistar, dans le sud-ouest de l'Ontario, expliquant la situation par les «concessions et suppressions de poste massives demandées par l'entreprise».

En dépit du fait que les négociations n'aient pas permis de conclure une nouvelle convention à la date limite, mardi à minuit une, le syndicat dit demeurer ouvert à d'autres discussions.

Le président des TCA, Ken Lewenza, a estimé mardi que les concessions et suppressions de poste demandées par la société «ravageraient» les membres des TCA et «dévasteraient» l'ensemble de la ville de Chatham, où se trouve l'usine de Navistar.

En vertu des suppressions envisagées par l'entreprise, 1000 travailleurs de l'usine seraient licenciés avec peu ou pas de chance d'être rappelés, a-t-il indiqué.

Le syndicat prévoit organiser une réunion de ses membres pour faire le point avec eux sur les négociations, mercredi, et il se dit prêt à rencontrer en tout temps les représentants de l'entreprise en vue de conclure une entente.