Au coeur d'un important processus de restructuration, General Motors (NYSE:GM) devra sans doute se placer sous la protection de la loi sur les faillites aux Etats-Unis, lundi, mais sa filiale canadienne devrait s'en sortir sans trop de dommages.  

À la suite de cette restructuration, qui coûtera des dizaines de milliards de dollars à plusieurs gouvernements à travers le monde, ce géant de l'automobile en Amérique du Nord ne sera plus que l'ombre de lui-même. Les Hummer, Pontiac, Saab et Saturn feront partie des victimes de la restructuration, tout comme la filiale européenne Opel, qui a été cédée au fabricant de pièces automobiles canadien Magna International (TSX:MG.A).

L'entreprise fermera 14 usines additionnelles, supprimant 21 000 emplois, et prévoit couper ses liens avec environ 2600 concessionnaires, dont quelque 250 au Canada.

GM peut malgré tout entrevoir un avenir relativement stable au Canada, du moins en comparaison avec sa situation aux Etats-Unis. Comme Chrysler, GM se placera probablement sous la protection de la loi sur les faillites aux Etats-Unis, mais elle ne fera pas la même chose au Canada. Et contrairement à Chrysler, GM devrait continuer ses activités dans le sud de l'Ontario pendant sa restructuration.