PepsiCo (PEP), qui lutte contre des pressions en vue de le contraindre à séparer ses activités de sodas de celles de collations, a reçu lundi le soutien de l'investisseur américain Warren Buffett, très écouté à Wall Street.

«Si ma famille ou mois étions les seuls actionnaires de Pepsi, je ne pense pas que je le scinderai», a indiqué M. Buffett lors d'une interview sur la chaîne de télévision CNBC.

L'investisseur activiste Nelson Peltz, qui dit détenir avec son fonds Trian pour environ 1,2 milliard de dollars d'actions PepsiCo, fait pression depuis l'été pour que le groupe se sépare de sa branche de boissons gazeuses, à la peine, et se transforme à la place en géant des collations en mariant ses croustilles Lays et Doritos aux biscuits Lu et aux chocolats Côte d'Or et Toblerone du groupe Mondelez.

Mondelez a octroyé en janvier un siège à son conseil d'administration à M. Peltz mais PepsiCo rejette jusqu'ici fermement ses propositions.

«Frito-Lay est une très bonne activité, meilleure que les boissons. Mais je pense que les boissons sont une bonne activité aussi, et je ne vois aucune raison de les séparer», a fait valoir lundi M. Buffett.

M. Buffett n'est pas lui-même actionnaire de PepsiCo mais son holding Berkshire Hathaway détient une participation de 9,1% dans le concurrent Coca-Cola.

À la Bourse de New York, l'action PepsiCo perdait 0,71% à 79,50 dollars vers 10h00.