Le président Donald Trump a annoncé mercredi un investissement aux États-Unis de 10 milliards de dollars le géant taïwanais de haute-technologie Foxconn, qui fabrique entre autres des téléphones pour Apple.

Selon un haut responsable de la Maison-Blanche, rien que la construction de l'usine - qui produira des écrans plats - dans l'État du Wisconsin, créera 3000 emplois.

Scott Walker, le gouverneur de l'État, a pour sa part promis 13 000 emplois dans ce qu'il a qualifié de «plus gros plan de développement économique de l'histoire du Wisconsin».

Le président Trump, qui a fait de la création d'emploi sa principale promesse électorale, était bien présent pour l'annonce de l'investissement mercredi.

«Pour faire un tel investissement, M.Gou (le PDG de Foxconn, NDLR), a eu confiance dans le futur de la technologie américaine. En d'autres termes, si je n'avais pas été élu, il ne dépenserait pas 10 milliards de dollars», a déclaré Donald Trump devant la presse.

La Maison-Blanche a tenu à souligner le rôle personnel joué par le milliardaire, auteur dans les années 80 du best-seller The Art of the Deal, et qui vante souvent sa capacité à conclure un «deal».

«Ce qui les a poussés à s'engager ainsi c'est le programme politique de l'administration Trump, de la dérégulation au slogan «Acheter américain d'abord», et l'engagement de l'administration», a souligné un responsable de la Maison-Blanche.

«Comme la conversation avec Foxconn progressait, nous avons impliqué le président qui a personnellement rencontré le PDG pour parler de la volonté de l'administration de faire revenir aux États-Unis une production manufacturière qualifiée, voire très qualifiée», a-t-il ajouté.

«Monsieur le président, je vous ai rencontré trois fois. Et à chaque fois, vous avez mis l'accent sur le fait de produire aux États-Unis et de fournir du travail qualifié aux ouvriers américains», a déclaré Terry Gou lors de l'annonce.

L'usine sera construite dans le Wisconsin, dans la circonscription électorale de Paul Ryan, le chef de file des républicains à la Chambre des représentants, un allié parfois réticent du président, mais dont M. Trump a absolument besoin pour faire avancer son programme législatif.