Les promesses de ventes de logements aux États-Unis ont fortement rebondi en février, dépassant les attentes des analystes, selon les chiffres publiés mercredi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Elles ont grimpé de 5,5% le mois dernier après une chute de 2,8% en janvier, en données corrigées des variations saisonnières. C'est leur deuxième plus haut niveau depuis mai 2006, peu avant l'éclatement de la bulle immobilière.

Les analystes prévoyaient une hausse moindre de 2,4%.

Cet indicateur avancé qui se base sur les signatures de compromis de ventes, a grimpé à 112,3 en février. Sur un an, les promesses de ventes sont hausse de 2,6%.

Selon Lawrence Yun, économiste de la NAR, ce progrès le mois dernier «est un signe que la demande va s'accélérer au printemps», la meilleure saison pour les ventes immobilières. «Les acheteurs sont revenus en force» même si l'offre nouvelle «était modeste».

«La poursuite de la hausse du marché boursier et la bonne tenue des embauches suscitent un intérêt dans l'achat de logements, soutenu également par la perspective d'une hausse des taux d'intérêt qui incite les ménages à ne pas attendre plus longtemps pour se décider», a ajouté cet économiste.

La douceur du climat en février, un des plus chauds pour ce mois-là depuis plusieurs décennies, a aussi joué un rôle majeur dans la vitalité du marché immobilier.

Les ventes de logements anciens, qui représentent l'essentiel du marché immobilier, devraient atteindre 5,57 millions cette année, en hausse de 2,3% sur 2016, estime l'organisation professionnelle. Le prix médian d'un logement ancien devrait croître de 4%.

L'année dernière, il s'est vendu 5,45 millions de logements anciens, en hausse de 3,8% tandis que le prix médian avait gagné 5,1%.