Le spécialiste québécois des simulateurs de vol et de la formation CAE a décroché le contrat de formation pour les 16 avions de recherche et de sauvetage militaires commandés à Airbus par le gouvernement Trudeau à la fin de 2016.

La valeur de ce contrat octroyé par le géant français est estimée à 200 millions de dollars pour les 11 prochaines années. Le montant pourrait atteindre 300 millions et la durée de l'entente pourrait être prolongée de 15 années supplémentaires.

En décembre dernier, Ottawa avait annoncé l'achat de 16 appareils C295 d'Airbus pour 2,3 milliards afin de remplacer des appareils de recherche et sauvetage de la force aérienne, dont certains étaient en fonction depuis les années 1960.

Les livraisons devraient s'échelonner entre 2019 et 2022.

Dans le cadre de son contrat, CAE sera notamment à la tête de la conception et de la construction du centre d'entraînement qui sera situé à Comox, en Colombie-Britannique. Au cours des trois prochaines années, la société québécoise fait valoir qu'environ 300 emplois seront consolidés ou maintenus, principalement dans la région de Montréal.

L'annonce a été accueillie favorablement par l'analyste Steve Arthur, de RBC Marchés des capitaux, qui estime qu'elle vient confirmer la place de CAE dans le secteur de la formation en plus de bonifier son carnet de commandes dans le secteur militaire dont la valeur était, au dernier trimestre, estimée à 3,2 milliards.

CAE, qui compte 8000 employés répartis dans 35 pays, divulguera ses résultats du troisième trimestre mardi.