Les reventes de logements aux États-Unis ont nettement chuté en juillet surprenant les analystes, selon les chiffres publiés mercredi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Leur nombre s'est établi à 5,39 millions en rythme annualisé, marquant un repli de 3,2%.

Les analystes ont été surpris alors qu'ils tablaient sur un léger retrait de 0,5% avec 5,54 millions de transactions.

«Ralenties par un bas niveau des stocks dans bien des régions, les ventes de logements anciens ont perdu leur dynamisme en juillet et même décru sur un an pour la première fois depuis novembre 2015», indique l'association professionnelle dans un communiqué.

Sur douze mois, les reventes, qui comptent pour l'essentiel du marché immobilier en termes de nombre de transactions, sont en baisse de 1,6%. Elles avaient augmenté pendant quatre mois d'affilée avant juillet.

Lawrence Yun, économiste en chef de la NAR, a expliqué que «les stocks très étroits, qui ont des conséquences sur le niveau des prix, sont la première explication à ce recul des ventes le mois dernier».

«Les agents immobiliers ont rapporté une réduction des acheteurs potentiels du fait du peu de maisons à vendre à un prix abordable sur le marché et ce manque d'offre freine les efforts des acheteurs à conclure une transaction même si les taux sur les crédits immobiliers restent à un plus bas historique», a-t-il ajouté.

Le prix médian d'un logement ancien a un peu baissé par rapport à juin à 244 100$ mais reste 5,3% au-dessus de celui de l'année dernière à la même époque. Cela marque le 53e mois d'affilée où les prix immobiliers sont en hausse sur un an.

Au rythme des transactions observées en juillet, les stocks seraient épuisés en 4,7 mois.