Un élu démocrate de la Chambre des représentants siégeant sur un comité désire s'entretenir avec des employés de Valeant en raison des liens qu'ils auraient pu avoir avec la controversée pharmacie spécialisée Philidor.

Dans une lettre datée du 16 novembre, Elijah Cummings demande au grand patron de la pharmaceutique québécoise de s'assurer que Gary Tanner, Bijal Patel et Alison Pritchett soient disponibles.

Selon lui, de nouvelles allégations suggèrent qu'un groupe d'employés de Valeant ([[|ticker sym='VRX'|]] ) ayant contribué à la mise sur pied de Philidor en 2013 aient par la suite continué d'être impliqués dans ses activités quotidiennes.

Dans sa missive, M. Cummings, du comité surveillance et de la réforme du gouvernement, exige que la multinationale établie à Laval lui réponde d'ici vendredi. Valeant n'avait pas répondu aux questions de La Presse Canadienne mardi après-midi.

M. Cummings cite plus précisément un reportage de l'agence Reuters selon lequel MM. Patel et Tanner auraient reçu un courriel en novembre 2014 sur des moyens de soumettre de nouveau des réclamations d'assurance refusées afin d'obtenir des remboursements plus élevés.

Plongée dans la controverse, Valeant a rompu ses liens le mois dernier avec Philidor - spécialisée dans les commandes postales - sans toutefois expliquer clairement les motifs entourant sa décision.

Un rapport de la firme Citron Research alléguait que Valeant avait utilisé Philidor pour créer un réseau de pharmacies fantômes afin de gonfler ses ventes, ce qui avait été réfuté par la multinationale.

Avec deux autres entreprises, Valeant fait actuellement l'objet d'une enquête d'un comité sénatorial spécial aux États-Unis concernant les augmentations vertigineuses du prix de certains médicaments.

La compagnie a également reçu des citations à comparaître de la part de procureurs de certains États.

À la Bourse de Toronto, le titre de Valeant - qui a perdu près de 72 % de sa valeur depuis le mois d'août - a terminé la séance à 93,70 $, en baisse de 4,09 $, ou 4,18 %.