Le spécialiste japonais des appareils photo et endoscopes est retombé dans le rouge à l'issue de l'année 2014/15 à cause de l'obligation d'enregistrer une provision exceptionnelle du fait d'enquêtes en cours concernant une filiale d'appareils médicaux aux États-Unis.

Entre le 1er avril 2014 et le 31 mars 2015, Olympus s'attendait à dégager un résultat net de 45 milliards de yens (346 millions d'euros) grâce à ses solides ventes d'endoscopes.

Mais il a finalement déploré une perte de 8,7 milliards, en raison d'une charge exceptionnelle de 53,9 milliards destinée à faire face à d'éventuelles pénalités dans le cadre d'une enquête des autorités américaines sur des soupçons de malversations.

Son chiffre d'affaires annuel a cependant progressé de 7,2% sur un an à 764,7 milliards de yens, grâce à une demande soutenue d'endoscopes et autres outils médicaux dont les ventes se sont élevées de 13,4%. Celles des instruments scientifiques ont parallèlement grimpé de 5,5%.

Le bénéfice d'exploitation a pour sa part bondi de 24% à 91 milliards de yens, grâce à ces deux mêmes activités qui ont compensé la chute de 13% des recettes issues de l'activité de l'image, qui comprend les appareils photo. Les modèles haut de gamme (séries OM-D et Pen à objectifs interchangeables) se sont certes bien vendus, mais pas les compacts durement concurrencés par les téléphones intelligents avec caméras.

Olympus prévoit cependant que la perte de l'an passé ne sera qu'un accident de parcours temporaire.

Le groupe escompte un fort rebond cette année. Il espère en effet dégager un bénéfice net de 56 milliards et un gain d'exploitation de 100 milliards (+9,9%) sur un chiffre d'affaires attendu en hausse de 5,9% à 810 milliards de yens.