Les ventes de logements anciens aux États-Unis ont légèrement rebondi en février après être tombées en janvier à leur plus bas niveau depuis neuf mois, selon les chiffres publiés lundi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Leur nombre s'est établi à 4,88 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, marquant une hausse de 1,2% sur un mois légèrement inférieure à celle attendue par les analystes (+1,6%).

Sur douze mois, les reventes affichent une hausse plus robuste de 4,7%, assure la NAR dans son communiqué.

Selon cette association, le marché a montré une «modeste amélioration» en février reste toutefois sujet à une «certaine stagnation» depuis plusieurs mois.

«L'offre insuffisante (de logements, ndlr) semble réduire les perspectives des acheteurs dans plusieurs régions et porte les prix à des niveaux quasiment non viables», estime Lawrence Yun, chef économiste de la NAR cité dans le communiqué.

Le stock de logements à vendre a augmenté de 1,6% en un mois à 1,89 million en février mais il est en baisse de 0,5% sur un an. Le prix médian d'un logement ancien a par ailleurs flambé de 7,5% sur un an pour atteindre 202.600 dollars, soit sa plus forte progression depuis février 2014.

«Une progression plus forte des prix est une aubaine pour les propriétaires mais (...) il continue d'être un obstacle pour les acheteurs qui cherchent à boucler leurs transactions avant une hausse des taux», poursuit-il.

Les crédits d'emprunts immobiliers, actuellement très bas, devraient être poussés à la hausse par le relèvement des taux directeurs de la banque centrale américaine (Fed) qui pourrait, selon les analystes, arriver dans les prochains mois.

Les conditions hivernales ont également rebuté les acheteurs, expliquant la modeste progression des ventes en février, selon la NAR.