Le groupe informatique américain IBM va payer 1,5 milliard de dollars au spécialiste des semi-conducteurs GlobalFoundries pour que ce dernier reprenne ses activités déficitaires de fabrication de puces, affirme dimanche le Wall Street Journal.

Des sources proches du dossier ont indiqué au quotidien économique qu'un accord en ce sens avait été trouvé entre les deux groupes.

Un porte-parole d'IBM n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire.

Le groupe américain avait toutefois indiqué plus tôt dans la journée dans un communiqué qu'il ferait «une annonce majeure sur son activité» lundi matin.

Celle-ci interviendra parallèlement à la publication de ses résultats trimestriels, initialement prévue lundi après la clôture de la Bourse, mais avancée pour l'occasion à 7h00.

Les médias américains ont évoqué à plusieurs reprises ces derniers mois des négociations entre IBM et GlobalFoundries, basé en Californie, mais détenu par des entités liées au gouvernement d'Abou Dhabi. La société intègre notamment les anciennes usines de fabrication de composants du groupe informatique américain AMD.

IBM est l'un des derniers grands du secteur à maîtriser l'intégralité du cycle de production des composants, de la planche de dessin jusqu'à la fabrication et la commercialisation.

Le groupe américain s'est déjà ces dernières années séparé progressivement d'une grande partie de ses autres activités industrielles pour se recentrer sur les services.

Il vient notamment de céder ses serveurs d'entrée de gamme pour au groupe chinois Lenovo, qui avait aussi repris ses activités de fabrication de PC en 2005.