Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a débuté lundi ses audiences qui modifieraient de façon draconienne la façon dont les Canadiens reçoivent et paient leurs signaux de télévision.

Les audiences, appelées «Parlons télé», ne concernent pas seulement la télévision classique. Des compagnies comme Google et Netflix, qui offrent des services de diffusion en ligne ainsi qu'à la carte, y participent.

Leur arrivée a mis de la pression sur les diffuseurs traditionnels, notamment en grugeant leurs revenus publicitaires.

Les câblodistributeurs et les diffuseurs par satellites pourraient également être affectés par la volonté du gouvernement fédéral de mettre sur pied une structure à la carte, et ce, en plus d'un service de base.

Au début des audiences, le président du CRTC, Jean-Pierre Blais, a suggéré que les règles actuelles concernant les câblodistributeurs et les diffuseurs devraient être changées afin de permettre aux Canadiens de choisir leur programmation.

Les audiences doivent se poursuivre jusqu'au 19 septembre à Gatineau.