Les ventes de détail aux Etats-Unis sont restées stables en juillet, décevant les attentes des analystes qui espéraient un progrès de la consommation, selon les chiffres publiés mercredi par le département du Commerce.

L'indice des ventes des détaillants et restaurants établi par le ministère est «demeuré inchangé» par rapport à juin en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrés. Les économistes s'attendaient, dans leur prévision médiane, à une progression de 0,3%.

Après cinq mois de hausse, les consommateurs américains ont calé en juillet, l'équipement en biens durables (voitures, meubles, électroménager) comme la grande distribution (grands magasins) accusant une baisse de leurs ventes.

Les ventes du mois de juin avaient progressé modestement de 0,2%.

Après être tombées en territoire négatif en décembre (-0,1%) et en janvier (-0,9%) du fait des conditions hivernales difficiles, les ventes de détail ont été sur la pente ascendante pendant cinq mois.

Sur un an, les ventes de détail en juillet, qui totalisent 439,8 milliards, sont en hausse de 3,9% par rapport à juillet 2013.

Sans le secteur automobile, les ventes de juillet augmentent légèrement de 0,1%. Les ventes de véhicules et de pièces détachées ont en effet continué à ralentir le mois dernier, en reculant de 0,2% après -0,3% le mois d'avant.

Si l'on exclut également les ventes de carburants, elles sont inchangées.

Les chiffres des ventes au détail donnent une première idée de l'évolution des dépenses de consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance économique américaine. Elles ne fournissent toutefois qu'une information partielle dans la mesure où les Américains consomment davantage de services.

De nombreux secteurs montraient une légère baisse en juillet dont l'ameublement, l'électronique et l'électroménager (-0,1%), les grands magasins (-0,7%), les grandes surfaces (-0,5%), même les ventes de correspondance et par internet (-0,1%).

Parmi les secteurs en hausse figuraient l'habillement (+0,4%), l'alimentation (+0,3%) et les dépenses de santé (+0,4%).