Ottawa a indiqué lundi quelles seraient les règles de son enchère du spectre qui réservera la plus grande partie des fréquences en vente pour les petites rivales des trois géants canadiens des communications sans fil.

Ainsi, si le gouvernement fédéral devait ne recevoir que l'offre minimale pour chaque partie du spectre, il récolterait 162,45 millions au terme de l'enchère.

Ce montant ne représenterait qu'un infirme partie des milliards de dollars engrangés lors des enchères précédentes, incluant celle tenue plus tôt cette année, qui a permis au gouvernement de mettre la main sur un total de 5,27 milliards.

Le montant qui sera réellement récolté lors de l'enchère du spectre SSFE-3 prévue pour le mois de mars dépendra des mises des différents joueurs et de la capacité des plus petites firmes à trouver l'argent nécessaire à l'opération.

Le ministre de l'Industrie, James Moore, a annoncé plus tôt en juillet que 60 pour cent des fréquences disponibles seraient mises de côté pour les rivales des trois plus importants opérateurs sans fil au pays.

Pour pouvoir miser sur les parties du spectre réservées à certains territoires en particulier, les plus petites firmes devront être opérationnelles dans ces régions d'ici le 30 janvier, soit la date limite pour s'inscrire officiellement à l'enchère.

Cela pourrait limiter les options de certaines sociétés déjà établies comme Vidéotron [[|ticker sym='T.QBR.B'|]] - dont les activités sont essentiellement au Québec - et Wind Mobile, qui est actif en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Rogers [[|ticker sym='T.RCI.B'|]], Telus [[|ticker sym='T.T'|]] et BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] pourront quant à elles miser sur environ 40% des fréquences qui seront offertes lors de l'enchère du spectre SSFE-3.