Bell affirme appuyer l'option des choix à l'unité pour toutes les chaînes de télévision non comprises dans des forfaits de base, mais elle dit croire que des modifications devraient être apportées pour assurer la viabilité à long terme de la programmation locale.

Dans un communiqué émis vendredi, Bell a indiqué que les consommateurs canadiens «ne devraient pas avoir à payer pour des chaînes qu'ils ne veulent pas, uniquement pour obtenir celles qu'ils désirent».

Toutefois, l'entreprise, qui appartient au géant des télécommunications, a également proposé de convertir les stations de télévision locales traditionnelles en «services spécialisés locaux».

Bell a affirmé que ces chaînes seraient encore assujetties aux exigences en matière de programmation locale, mais qu'elles pourraient facturer des frais de gros aux distributeurs, sous réserve de la réglementation actuelle du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) relative à la distribution obligatoire et aux règlements applicables à la radiodiffusion locale.

Bell a ajouté que les revenus combinés de la publicité et des tarifs de gros soutiendraient la stabilité et la viabilité futures de la programmation locale.

En plus de Bell, BCE possède 30 stations de télévision locales, incluant le réseau CTV, en plus de 35 chaînes spécialisées. L'entreprise fournit également des services de télévision par satellite et par fibre optique.

Le CRTC a mis un terme vendredi à un processus d'interventions dans le cadre duquel il a recueilli les commentaires de particuliers et de gens de l'industrie au sujet de l'option des choix à l'unité.

La population a exprimé diverses opinions sur le site web du CRTC, faisant part de ses préoccupations au sujet de différentes questions qui pourraient déterminer la façon dont les Canadiens regarderont la télévision, incluant la question des choix de chaînes.

«Pour certains, cela pourrait représenter des économies importantes, pour d'autres, peut-être pas, mais tout geste qui donnera le choix à un ménage obtiendra mon soutien», a affirmé Jane Harrison, de Picton, en Ontario.