L'équipementier en télécoms finlandais Nokia a annoncé vendredi dans un communiqué que la cession de sa division téléphones portables et tablettes à l'américain Microsoft avait été «finalisée».

La transaction avait initialement été annoncée le 3 septembre et le prix final serait «légèrement plus élevé» que les 5,44 milliards d'euros prévus au départ.

La somme exacte sera connue une fois que le bilan de la société aura été «vérifié», d'après le communiqué.

Nokia a annoncé aussi qu'à cause des «ajustements» liés au rachat, les sites de Chennai en Inde et de Masa en Corée du Sud ne seront pas inclus dans la vente.

Chennai est l'une des usines les plus importantes de Nokia dans le monde, employant près de 7000 personnes. Le fisc indien avait décidé en 2013 de la placer sous séquestre dans le cadre d'un contentieux avec le groupe finlandais.

Selon Nokia, le site de Chennai est maintenant sujet à un «gel des actifs» suite à une «procédure fiscale» entamée entre l'entreprise et les autorités indiennes.

Par contre, Nokia a indiqué avoir conclu un accord avec Microsoft selon lequel le finlandais continue de «produire» des appareils portables pour l'américain sur ce site.

Quant à Masa, Nokia a annoncé son intention de fermer définitivement l'usine. Le site emploie environ 200 personnes. Nokia a affirmé qu»un programme de soutien, assistance financière incluse» serait mis en oeuvre pour les employés de ce site.

Nokia a promis de fournir plus des détails sur la transaction le 29 avril, à l'occasion de la publication de ses résultats du premier trimestre.

Le finlandais était numéro un mondial des téléphones portables avant de se faire voler la vedette en 2012 par le Sud-Coréen Samsung, un retournement de situation qui s'est amorcé avec l'apparition de l'iPhone d'Apple en 2007.

À travers cette cession, le finlandais veut clairement renouer avec la rentabilité et prévoit de se concentrer sur les activités de services et de construction de matériels pour opérateurs de réseaux.