La géante Novartis (NVS) a annoncé une série d'ententes, mardi, qui pourraient provoquer une réduction de ses ventes et affecter ses employés mais aussi fouetter sa rentabilité.

La compagnie suisse a précisé avoir conclu un accord pour acquérir la section des médicaments contre le cancer de GlaxoSmithKline [[|ticker sym='GSK'|]] pour 14,5 milliards de dollars US, une somme qui pourrait éventuellement être bonifiée d'un milliard et demi de dollars si certains objectifs sont atteints.

Par ailleurs, Novartis a cédé la majeure partie de ses activités en lien avec la vaccination à GlaxoSmithKline pour 7,1 milliards US, un montant auquel viendront s'ajouter des redevances.

Les deux entreprises vont également mettre sur pied une société conjointe axée sur la santé des consommateurs. Elle devrait générer des revenus d'environ 10 milliards US sur une base annuelle. Novartis AG contrôlera 36,5% de la nouvelle entité qui se concentrera sur la gestion de la douleur, la toux, le rhume et la dermatologie.

Il est prévu que tous les accords intervenus entre Novartis AG et GlaxoSmithKline entrent en vigueur simultanément.

Par ailleurs, Novartis AG a affiché clairement son intention de vendre sa division de santé animale à Eli Lilly & Co pour environ 5,4 milliards US.

Le président-directeur général de Novartis AG, Joseph Jimenez, estime que ces différentes transactions permettront à sa compagnie d'entrer dans une phase de métamorphose.

Il soutient également qu'elles contribueront à accroître la santé financière de son entreprise en améliorant son taux de croissance et sa marge bénéficiaire.

Novartis AG emploie quelque 2000 personnes au Québec et en Ontario.

M. Jimenez affirme qu'il n'a pas l'intention d'effectuer de mises à pied. Il précise que des travailleurs seront, toutefois, transférés.