BlackBerry (T.BB) a obtenu la certification pour l'utilisation, par les employés du gouvernement américain, de son logiciel pour entreprises Secure Work Space sur les téléphones iPhone et appareils fonctionnant sous le système Android.

Ce logiciel fait partie des produits mis sur le marché dans la foulée de l'arrivée du système d'exploitation BlackBerry 10.

Selon l'entreprise de Waterloo, en Ontario, Secure Work Space aide les employés des gouvernements et des entreprises à utiliser les appareils mobiles de leur choix dans un environnement plus sécuritaire.

Le logiciel doit permettre aux agences gouvernementales canadiennes et américaines et à d'autres organisations de séparer les données sensibles liées aux entreprises et le contenu personnel sur un même appareil.

Davantage de sociétés technologiques tentent de percer le lucratif marché des entreprises alors que la popularité de BlackBerry s'amenuise. Tant Google qu'Apple ont développé leur propre logiciel pour entreprises pour attirer les agences gouvernementales et autres organisations.

BlackBerry a misé sur sa solide réputation pour les questions de sécurité dans la mise en valeur d'une série de nouvelles options reliées au BlackBerry 10.

BlackBerry doit divulguer vendredi ses résultats du quatrième trimestre.

À la Bourse de Toronto, l'action de BlackBerry a glissé mercredi de 29 cents à 10,15 $.

BlackBerry veut plus de revenus avec sa messagerie BBM

BlackBerry se prépare à lancer une refonte de son populaire service de messagerie instantanée BlackBerry Messenger.

La société technologique de Waterloo, en Ontario, a indiqué aux médias, mardi, chercher à générer davantage de revenus avec son application BBM par l'entremise de commandites de marques reconnues et d'une nouvelle boutique de produits virtuels.

L'an dernier, BlackBerry avait promis de faire en sorte que BBM, qui a grimpé à 85 millions d'usagers depuis que le service est disponible sur les iPhone et les appareils fonctionnant avec Android, devienne un secteur important de rentabilité.

La compagnie n'a pas l'intention de commencer à faire payer la plupart des usagers pour l'application, choisissant plutôt diverses autres accroches pour générer des revenus, comme la vente d'émoticons ou le lancement éventuel d'une plateforme sécurisée de paiement.