Les ventes de logements anciens aux États-Unis ont légèrement reculé en février, comme s'y attendaient les analystes, selon des chiffres publiés jeudi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Les reventes de logements se sont établies à 4,60 millions en rythme annualisé, en retrait de 0,4% sur les ventes du mois de janvier, qui avaient fortement chuté.

Sur un an, les reventes de maisons et d'appartements sont en recul de 7,1%.

Ce volume des ventes de logements anciens pour février demeure le plus faible niveau depuis juillet 2012, souligne l'association professionnelle.

Elle note que les conditions climatiques sévères, associées à une vive hausse des prix en raison des maigres stocks sur le marché, ont joué un rôle dans ce nouveau ralentissement des ventes.

C'est ce qu'indique Lawrence Yun, chef économiste de l'organisation professionnelle: «comme en janvier, nous avons eu des conditions météorologiques exceptionnelles à travers le pays, conjuguées à des stocks restreints de même que des conditions de crédit plus sévères qu'il y a un an».

Il se montre toutefois plus optimiste pour les mois à venir affirmant que «certaines transactions ont tout simplement été retardées, il devrait donc y avoir une amélioration dans les prochains mois».

Le stock des maisons à vendre à fin février était en hausse de 6,4% à 2 millions de logements. Cela équivaut à 5,2 mois de ventes au rythme de février, une amélioration par rapport aux 4,9 mois de janvier.

Dans ce contexte, le prix médian d'un logement ancien en février se situait à 189 000 dollars, en hausse de 9,1% par rapport à février 2013.

L'association signale aussi que le taux d'intérêt moyen sur le crédit immobilier à 30 ans - le plus utilisé aux États-Unis - s'est établi en février à 4,30%, en léger retrait sur les 4,43% de janvier mais presque un point au-dessus des 3,53% de février 2013.