Le Bureau de la concurrence révise ce qu'il a qualifié d'amende «modeste» de 500 000 $ infligée à Rogers Communication pour avoir fait des allégations jugées non fondées sur la performance de son service Chatr.

L'organisme a également précisé qu'il révisait la décision prise par la Cour supérieure de l'Ontario d'écarter l'idée d'empêcher Rogers de faire des affirmations similaires en matière de performance à l'avenir.

Il y a quatre ans, un nouveau joueur dans l'industrie des télécommunications, Wind Mobile, avait déposé une plainte auprès du Bureau de la concurrence en lien avec les allégations de Rogers voulant que sa nouvelle marque Chatr affiche moins d'appels interrompus et jouissait d'un meilleur réseau que ses concurrents.

Le Bureau de la concurrence avait demandé à la cour d'imposer l'amende maximale prévue de 10 millions $ à Rogers.

Même s'il semblait insatisfait du montant de la pénalité financière, le bureau a accueilli favorablement le fait que le tribunal se range du côté de sa décision affirmant que Rogers ne dispose d'aucune preuve pour soutenir ses affirmations.

Le commissaire de la concurrence, John Pecman, s'est dit «heureux que la Cour ait reconnu que Rogers n'a pas fait montre d'une prudence raisonnable dans ses indications de rendement».

Chatr a été lancé en 2010 par Rogers, qui détient également Rogers Wireless et Fido, afin de se positionner dans le marché des forfaits voix et textos.

Par voie de communiqué, l'entreprise s'est dite «ravie», lundi, soutenant que le tribunal a rejeté les allégations du Bureau de la concurrence.