Le groupe pharmaceutique américain Merck (MRK) a réalisé une performance quasi conforme aux attentes l'an dernier, la concurrence des génériques sur ses médicaments phares ayant été compensée par des économies de coûts et des acquisitions.

Selon des résultats publiés mercredi, le bénéfice net a plongé de 28,6% à 4,40 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année 2013, malgré un recul limité de 14% à 781 millions de dollars au dernier trimestre.

Le bénéfice ajusté par action, qui sert de référence au marché, a dans le premier cas été inférieur de 1 cent à la prévision moyenne des analystes, à 3,49 dollars et conforme aux attentes dans le second cas à 88 cents.

Le chiffre d'affaires a baissé un peu plus que prévu, à 44,03 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année (-6,84%), et à 11,31 milliards sur le trimestre (-3,56%).

Les ventes du Singulair (traitement de l'asthme et des maladies respiratoires), son médicament-vedette pour lequel il a perdu l'exclusivité, ont continué de chuter (-69%). L'impact de cette chute a été limité, explique le PDG Kenneth Frazier, cité dans le communiqué, par une réduction drastique des coûts et le développement de nouvelles molécules.

Merck a par ailleurs réaffirmé qu'il explorait des «options stratégiques» pour ses divisions de santé animale et de produits de consommation grand public. Une décision devrait intervenir cette année, a précisé le laboratoire.

Le groupe a en revanche fait état de prévisions prudentes pour l'année en cours.

Il s'attend à un bénéfice par action courant situé dans une fourchette entre 3,35 et 3,53 dollars contre un consensus à 3,48 dollars.

Ses ventes seraient dans une fourchette comprise entre 42,4 milliards et 43,2 milliards, contre 43,35 milliards attendus.