La Commission européenne a donné son feu vert mercredi au rachat de la division téléphones portables de Nokia (NOK) par le géant américain Microsoft (MSFT), une acquisition de 7,2 milliards de dollars US qui doit remettre le groupe finlandais sur le chemin de la rentabilité.

Gardienne de la concurrence en Europe, «la Commission européenne a conclu que l'opération ne poserait aucun problème de concurrence, notamment parce qu'il n'existe que peu de chevauchements entre les activités des parties», a-t-elle indiqué.

En outre, «les liens entre les systèmes d'exploitation pour dispositifs mobiles, les applications mobiles et le logiciel de serveur de messagerie pour entreprises de Microsoft et les dispositifs mobiles intelligents de Nokia sont peu susceptibles d'entraîner l'éviction de concurrents du marché», a poursuivi la Commission dans un communiqué.

L'exécutif européen estime notamment que «plusieurs concurrents puissants, tels que Samsung et Apple, continueront de concurrencer l'entité issue de la concentration».

Le créateur de Windows a accepté de payer 5,44 milliards d'euros pour acquérir la majeure partie des activités de la branche «dispositifs et services» de Nokia, qui consistent principalement en la fabrication et la vente de smartphones et de téléphones à fonctions avancées. La cession doit avoir lieu début 2014.