Les ventes de logements anciens aux États-Unis ont reculé en septembre après avoir atteint en août leur plus haut niveau depuis quatre ans, selon des chiffres publiés lundi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Les reventes de logements ont reculé de 1,9% pour s'établir à 5,29 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, en ligne avec la prévision médiane des analystes.

La NAR a par ailler révisé à la baisse ses chiffres pour le mois d'août qui s'élèvent désormais à 5,39 millions en rythme annualisé contre 5,48 millions initialement estimés.

Le recul observé en septembre était «attendu» et est lié à des conditions moins favorables aux acheteurs sur fond de hausse des prix des logements, a indiqué Lawrence Yun, chef économiste de la NAR.

«La hausse attendue des taux d'intérêt sur les crédits immobiliers devrait compliquer encore davantage l'accès à la propriété», a ajouté M. Yun, cité dans le communiqué.

La NAR prévoit également que l'impact des seize jours de paralysie budgétaire qui ont frappé les États-Unis ont pu «retarder» des transactions et se feront sentir en octobre.

Sur un an, le nombre de reventes s'affiche toutefois à la hausse en septembre pour le vingt-septième mois de suite avec un bond de 10,7%, indique l'organisation professionnelle.

En septembre, le prix médian d'un logement ancien s'est par ailleurs élevé à 199.200 dollars, en hausse de 11,7% sur un an, selon la NAR qui souligne qu'il s'agit de la 10e hausse consécutive à deux chiffres.

Le stock de logements anciens est, lui, resté stable en septembre augmenté, à 2,21 millions, ce qui signifie qu'il faudrait 5,0 moins pour en venir à bout au rythme des ventes observées pendant le mois.