L'action de BlackBerry (T.BB) a pris lundi plus de 4 %, soutenue par la publication d'un article de Reuters révélant que le fabricant de téléphones intelligents discutait avec une poignée d'entreprises au sujet de son éventuelle vente.

L'agence de presse a rapporté vendredi que la société en difficulté discutait avec Cisco, Google et SAP au sujet de sa possible acquisition, en totalité ou en pièces détachées. Reuters a cité «plusieurs sources proches du dossier» qui n'ont pas été identifiées.

D'après Reuters, BlackBerry a demandé des lettres d'intérêt préliminaires à des acheteurs dont Intel, LG et Samsung, d'ici le début de la semaine prochaine.

Le titre de BlackBerry a gagné 32 cents, soit 4,1 %, pour clôturer à 8,20 $ à la Bourse de Toronto, tandis qu'il a avancé de 28 cents US, soit 3,6 %, à 7,97 $ US sur le Nasdaq, à New York.

BlackBerry a émis un communiqué lundi matin, dans lequel elle refusait de commenter les récentes informations.

Mais la société de Waterloo, en Ontario, a précisé que son comité spécial, ainsi que des conseillers indépendants financiers et légaux «effectuaient une révision robuste et en profondeur des alternatives stratégiques».

«Nous n'avons pas l'intention de divulguer d'autres développements, par respect pour le processus, d'ici à ce que nous approuvions une transaction en particulier ou que nous mettions fin à la révision des alternatives stratégiques», poursuivait le communiqué.

BlackBerry a annoncé le mois dernier avoir signé avec Fairfax Financial Holdings [[|ticker sym='T.FFH'|]]  une lettre d'intention au sujet d'un rachat de la société pour 9 $ US par action, soit 4,7 milliards de dollars US. Fairfax, le plus grand actionnaire de BlackBerry, tente de recruter d'autres investisseurs pour l'accompagner dans cette transaction.

La firme d'investissement privé Cerberus a aussi fait part de son intérêt pour racheter BlackBerry.

L'analyste Peter Misek, de la firme Jefferies, a maintenu lundi sa recommandation de «conserver» le titre de BlackBerry. Selon lui, même si toutes les parties évoquées pour une éventuelle transaction pourraient trouver leur compte dans l'acquisition de BlackBerry, la société n'arrive pas à générer de véritable intérêt. Conséquemment, M. Misek croit toujours que Fairfax finira par remporter la mise avec son offre de 9 $ US par action.