L'ex-icône des téléphones intelligents BlackBerry (T.BB) étudie la vente d'une partie de son parc immobilier dans le cadre d'un plan visant la réduction de moitié de ses dépenses d'ici mi-2014, a indiqué mercredi une porte-parole.

Le groupe établi à Waterloo, au sud de Toronto, a annoncé la semaine dernière sa vente à un groupe d'investisseurs mené par le fonds Fairfax pour seulement 4,7 milliards de dollars (9$ par action), bien loin de sa capitalisation boursière record de quelque 85 milliards en 2007.

Entre perte de près d'un milliard de dollars et licenciements de 4500 employées (qui s'ajoutent aux 5000 suppressions de postes annoncées en 2012), BlackBerry semble incapable d'enrayer sa chute. Attendue comme le messie, sa nouvelle gamme de téléphones BB10, lancée en janvier, n'a jamais connu le succès escompté.

«Nous visons une réduction de nos dépenses d'environ 50% au cours des trois prochains trimestres, ce qui inclut l'optimisation de nos espaces de travail», a déclaré à l'AFP une porte-parole de BlackBerry, Lisette Kwong.

La société en grande difficulté possède une vingtaine de bâtiments dans la région de Waterloo, et, parmi les options envisagées, étudie la possibilité de vendre son parc immobilier pour finalement louer les espaces dont elle aurait besoin, selon des sources citées par le Globe and Mail.

Par ailleurs, BlackBerry a révisé à la hausse ses prévisions de charges de restructurations, de 400 millions contre 100 millions de dollars estimés précédemment, selon des documents remis mardi à l'Autorité boursière américaine, la Securities and Exchange Commission (SEC).

À la Bourse de Toronto vers 11h00, l'action BlackBerry perdait 4,27% ou 0,35$ à à 7,84$.