Les actions des trois principaux fournisseurs canadiens de services sans fil - Rogers, Bell et Telus - pourraient commencer à regagner de la valeur, la semaine prochaine, s'il s'avère qu'aucune grande entreprise de télécommunications étrangère n'a demandé à prendre part aux enchères du gouvernement fédéral pour l'octroi de licences du spectre sans fil, affirme dans un rapport la plus importante banque aux États-Unis, JPMorgan.

Leurs actions, qui demeurent faibles, pourraient aussi augmenter plus tard si un fournisseur étranger prenait part aux enchères de janvier, mais repartait bredouille, a affirmé vendredi l'analyste Richard Choe, de JPMorgan.

Dans un rapport de recherche, son premier sur le secteur canadien des communications, M. Choe a dit croire que les actions de Rogers, Bell et Telus pourraient opérer une importante remontée si jamais disparaissait la menace de la concurrence d'un nouvel arrivant.

M. Choe a cependant aussi prévenu que l'arrivée au Canada d'un fournisseur de services sans fil aux reins solides aurait un impact négatif sur les trois entreprises canadiennes.

Rogers, Telus et Bell ont affirmé avoir encaissé ensemble un coup de 15 milliards de dollars sur les marchés boursiers lorsqu'il a été annoncé, ces derniers mois, que la société américaine Verizon envisageait de faire son entrée sur le marché canadien du sans-fil.

Verizon a annoncé récemment qu'elle n'était plus intéressée par le marché canadien. Reste à voir si d'autres firmes étrangères seront de la partie.

Industrie Canada devrait dévoiler lundi la liste complète des entreprises qui ont demandé à participer aux enchères du 14 janvier.