La haute direction de SNC-Lavalin (T.SNC) accueillera dans deux semaines un autre nouveau gestionnaire dans son équipe. Terrance Ivers, Américain de 55 ans, occupera le poste de vice-président directeur de l'unité d'exploitation Pétrole et gaz.
Il devient le quatrième à occuper cette fonction depuis un an.
Andy Mackintosh avait été le dernier à obtenir le poste de façon permanente, mais pour une brève période seulement (d'août 2011 à décembre dernier). Ric Sorbo avait pris sa relève de façon intérimaire avant de quitter SNC au printemps dernier. Neil Bruce, président ressources environnement et eau, assurait l'intérim depuis le départ de Ric Sorbo.
Selon l'analyste Maxim Sytchev, la nomination de Terrance Ivers apporte un leadership permanent dont avait grand besoin l'unité d'exploitation Pétrole et gaz de SNC-Lavalin.
Bureau à Houston
Terrance Ivers travaillera au bureau de SNC-Lavalin à Houston, au Texas. Il travaillait déjà à Houston, où il était chef de la direction, Pétrole et gaz, Compression et solutions chez Siemens.
Jusqu'à tout récemment, il était chargé des activités mondiales liées aux technologies de compression et aux solutions pétrolières et gazières, avec des pôles d'exécution situés en Allemagne, en Norvège, à Singapour, au Brésil, en Chine, aux Émirats arabes unis et aux États-Unis.
La reconstruction se poursuit
L'embauche de Terrance Ivers marque l'arrivée d'un troisième haut dirigeant chez SNC depuis le début de l'année.
À la mi-août, Hishman Mahmoud a été nommé président du groupe Infrastructures. Il doit entrer en fonction au début de l'an prochain.
En janvier, SNC avait annoncé que Neil Bruce quittait son poste de chef de l'exploitation chez AMEC pour devenir président ressources environnement et eau.
D'autres nominations à plus petite échelle ont également été faites chez SNC-Lavalin dans les derniers mois.
Andreas Pohlmann, lui aussi un ancien employé de Siemens, occupe depuis le 1er mars le poste nouvellement créé de chef de la conformité chez SNC.
L'entreprise a également un nouveau chef des finances depuis le printemps en la personne d'Alain-Pierre Raynaud.
Tous ces changements sont survenus depuis que l'Américain Robert Card est devenu grand patron de l'entreprise l'automne dernier.
«C'est un remaniement complet au niveau des gestionnaires que nous observons depuis 15 mois chez SNC-Lavalin», commente Maxim Sytchev, de la firme Dundee.
«La nouvelle garde apporte une profondeur qui manquait, ce qui augmente les chances d'assister à un revirement dans les résultats d'ici 12 à 24 mois.»