Le Syndicat des travailleurs en télécommunications (STT), qui représente des employés de Telus (T.T) et Shaw (T.SJR.B) à travers le pays, ajoute sa voix à celles des opposants au projet du gouvernement fédéral d'accorder à Verizon Communications des conditions avantageuses d'entrée dans le secteur canadien des télécommunications.

Le STT a affirmé mercredi que rien ne garantissait aux Canadiens des forfaits cellulaires moins chers, ajoutant que le géant américain Verizon s'attarderait aux lucratifs marchés urbains, ignorant les collectivités rurales.

Le syndicat se joint à la Chambre de commerce du Canada, au Conseil canadien des chefs d'entreprise (CCCE) et au Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP), qui demandent à Ottawa de permettre à tous les fournisseurs de services sans fil de mener leurs activités sur un pied d'égalité.

Les plus importants fournisseurs canadiens - Telus, Rogers [[|ticker sym='T.RCI.B'|]] et Bell [[|ticker sym='T.BCE'|]] - ont également lancé une opération médiatique afin de prévenir qu'en vertu des règles actuelles, ils seraient désavantagés si Verizon faisait son entrée sur le marché canadien du sans-fil.

Selon certaines informations, Verizon songe à faire l'acquisition du petit fournisseur Wind Mobile - et possiblement de Mobilicity - afin d'entrer sur le marché canadien.

Ceux qui s'y opposent affirment que Verizon, qui compte environ 100 millions de clients aux États-Unis, dominerait la concurrence canadienne en raison des règles actuelles qui lui donneraient un avantage injuste lors de la prochaine attribution du spectre sans fil.

Jusqu'à présent, le gouvernement fédéral n'a pas bronché, estimant que les Canadiens tireront profit d'une concurrence accrue.