Le premier ministre Stephen Harper affirme que le gouvernement conservateur n'envisage pas de modifier les règles qui, estiment les plus grands joueurs du marché canadien des télécommunications, offriront un avantage injuste aux entreprises étrangères.

S'exprimant vendredi à Miramichi, au Nouveau-Brunswick, M. Harper a dit comprendre que des entreprises telles que BCE doivent défendre leurs actionnaires et leurs employés contre l'octroi d'une permission aux grandes entreprises étrangères, comme Verizon, pour qu'elles puissent entrer sur le marché national.

Toutefois, soutient le premier ministre, les Canadiens désirent plus de compétition dans l'industrie et des tarifs moins élevés.

Plusieurs informations laissent entendre que Verizon, un géant américain des télécommunications, envisage de pénétrer le marché canadien en achetant Mobilicity ou Wind Mobile, deux nouveaux joueurs ayant lancé leurs services il y a quelques années.

Les fournisseurs de service cellulaire canadiens remettent en question les règles qui permettraient à Verizon d'utiliser leurs réseaux sans fil et de miser sur un plus large spectre - la bande des ondes radio utilisée par les appareils de communication mobiles - que les joueurs existants lors des enchères prévues en janvier.

M. Harper affirme que le gouvernement fédéral ne modifiera pas sa trajectoire et prévoit d'aller de l'avant avec ces enchères.

Telus a de son côté soutenu que les changements aux règles devraient être effectués d'ici le 17 septembre, qui est la dernière journée pour effectuer un dépôt en vue de participer aux enchères du spectre.