Le géant médiatique américain Viacom a vu son bénéfice bondir de 20% au troisième trimestre, grâce aux frais plus importants versés par ses partenaires et à une hausse des revenus publicitaires.

L'entreprise - qui est notamment propriétaire de chaînes comme Nickelodeon, Comedy Central, MTV ainsi que de Paramount Pictures - a engrangé un profit de 643 millions $ US ou 1,31 $ US par action, comparativement à 534 millions $ US ou 1,01 $ US par action en 2012.

Ses dirigeants ont affirmé qu'ils s'attendaient à ce que les résultats continuent à progresser et ont annoncé leur intention de doubler leur programme de rachat d'actions à 20 milliards de dollars. La compagnie a ajouté qu'elle prévoyait racheter 2 milliards $ US en actions au cours des prochains mois.

Le bénéfice ajusté de Viacom [[|ticker sym='VIAB'|]] s'est chiffré à 1,29 $ US par action, un cent de moins que les projections des analystes consultés par FactSet. Ses revenus ont grimpé de 14 pour cent, passant de 3,24 milliards $ US à 3,69 milliards $ US.

En conférence téléphonique, vendredi, le président et chef de la direction Philippe Dauman a affirmé que l'entreprise constatait toujours une croissance de ses cotes d'écoute, surtout du côté de Nickelodeon, qui avait éprouvé certaines difficultés ces derniers temps.

«Nickelodeon est définitivement de retour sur la bonne voie, avec une nouvelle programmation à succès qui a permis de récolter de solides cotes d'écoute», a-t-il assuré.

M. Dauman a également souligné que Viacom avait récemment conclu des ententes de distribution avec Amazon.com et que la compagnie profiterait de la popularité des films de Paramount Pictures comme «Star Trek vers les ténèbres» ou encore «World War Z», qui ont été des succès au box-office.

Les résultats de Viacom sont «très encourageants» selon un analyste de Sterne Agee, Vasily Karasyov. Il a noté que la compagnie avait affiché sa plus importante croissance au chapitre des revenus publicitaires aux États-Unis depuis le quatrième trimestre de l'année financière 2011.

En revanche, Moody's Investors Service s'est montrée moins enthousiaste en ce qui a trait à l'augmentation du niveau des rachats d'obligations, plaidant que cela ferait bondir sa dette.