Le nouveau ministre fédéral de l'Industrie, James Moore, a affirmé mercredi que le Canada avait besoin d'une concurrence accrue au sein de l'industrie du sans-fil, et il a accordé son soutien à la politique que défend depuis un bon moment le gouvernement Harper.

Dans une déclaration affichée en ligne, mercredi, M. Moore a indiqué que le gouvernement fédéral souhaitait que toutes les régions du Canada puissent tirer profit de la concurrence, ajoutant que davantage de progrès devait être réalisé à ce sujet.

Ottawa ne dérogera pas de sa voie en s'assurant que les Canadiens bénéficient d'une industrie des télécommunications concurrentielle, a ajouté le ministre, réitérant qu'une concurrence accrue permettait d'offrir plus de choix à des prix plus bas aux Canadiens.

Le prédécesseur de Moore, Christian Paradis, avait affirmé que chaque région du pays devait compter sur la présence de quatre fournisseurs de services sans fil concurrentiels.

Le géant américain des télécommunications Verizon serait intéressé à faire son entrée sur le marché canadien en achetant le petit fournisseur de services sans fil Wind Mobile et il aurait entrepris des négociations afin de mettre la main sur l'entreprise en difficulté Mobilicity.

Les restrictions sur la propriété par des entreprises étrangères de fournisseurs de services sans fil contrôlant moins de 10% du marché ont été relâchées, ouvrant la voie à Verizon et à d'autres sociétés rivales souhaitant entrer sur le marché canadien en acquérant ces petits joueurs.

Les trois principaux fournisseurs canadiens - Rogers, Telus et Bell - ont toutefois dit vouloir des règles du jeu équitables et ont estimé qu'ils ne devraient pas être empêchés d'acheter ces entreprises à cause des règles en place.

L'ex-ministre Paradis a annoncé de nouvelles règles à la fin du mois de juin, dans le cadre de modifications devant favoriser la concurrence dans le secteur du sans-fil, dominé par Bell, Rogers et Telus.

Le fédéral a empêché Telus de mettre la main sur Mobilicity.