Le petit fournisseur de services sans fil Mobilicity a entrepris un processus de restructuration qui pourrait donner lieu à la vente ou à la recapitalisation de l'entreprise, couverte de dettes.

Mobilicity a fait savoir vendredi que ses créanciers se verraient demander d'approuver un plan prévoyant la vente de la firme de même qu'un plan de recapitalisation, lors d'une assemblée devant avoir lieu le 21 mai.

Cinq ans après que le gouvernement fédéral eut procédé à une vente aux enchères du spectre sans fil afin de favoriser l'arrivée sur le marché de nouvelles entreprises de télécommunications, il semble que les fournisseurs Mobilicity, Wind Mobile et Public Mobile pourraient tous être vendus.

WimpelCom, société néerlandaise propriétaire de Wind Mobile, cherche à vendre ce fournisseur canadien. Et selon certaines informations, Public Mobile aurait fait appel aux services d'une firme de services bancaires d'investissement afin de trouver un acheteur.

Mobilicity a indiqué vendredi qu'il pourrait utiliser le produit d'une éventuelle vente afin de rembourser ses dettes.

Si un acheteur ne peut être trouvé, Mobilicity entend aller de l'avant avec son plan de recapitalisation.

Le processus a été approuvé par la Cour supérieure de justice de l'Ontario.

Mobilicity offre son service sans fil sans contrat dans les régions de Toronto, Ottawa, Calgary, Edmonton et Vancouver.

Wind Mobile, Public Mobile et Mobilicity ont vu le jour en 2008, quand le fédéral a décidé de réserver une partie du spectre sans fil qui faisait alors l'objet d'enchères à de nouveaux joueurs de plus petite taille.

Ottawa se prépare maintenant à une nouvelle vente aux enchères du spectre sans fil devant permettre aux entreprises de mettre sur pied des réseaux plus rapides qui s'étendront sur de plus grands territoires.