Les exportations des États-Unis vers la Chine ont augmenté de 6,5% en 2012, et ce pays reste le troisième débouché pour les produits américains à l'étranger, derrière le Canada et le Mexique, selon une étude publiée jeudi par le Conseil américano-chinois des affaires (USCBC).

«La relation commerciale entre les États-Unis et la Chine renforce l'économie américaine et est à l'origine d'emplois bien payés pour de nombreux actifs à travers le pays», estime cette coalition disant rassembler environ 220 entreprises faisant des affaires en Chine, dans un communiqué.

Selon elle, les exportations américaines vers la Chine ont atteint près de 109 milliards de dollars en 2012 (ce qui est proche de l'estimation officielle de Washington: 110,6 milliards de dollars) alors même que la croissance économique chinoise a ralenti cette année-là.

«Les exportations américaines vers la Chine restent un motif de satisfaction pour de nombreuses sociétés américaines, en particulier en ces temps où la demande faiblit en Europe», partenaire commercial majeur des États-Unis, ajoute le communiqué.

L'USCBC note cependant que la part des États-Unis dans les importations chinoises est tombée de 10% en 2000 à 7% en 2012 et souhaite que les autorités américaines se dotent d'un nouvel objectif: faire remonter cette part à 10% d'ici à 2015.

Interrogé par une commission de la Chambre des représentants sur les relations commerciales américano-chinoises, le secrétaire au Trésor, Jacob Lew, a assuré que le gouvernement américain actuel s'était montré jusque-là «combatif» pour défendre les droits et les intérêts des entreprises américaines en Chine et qu'il comptait bien poursuivre sur cette voie.

Selon les données du département du Commerce, le commerce avec la Chine a été responsable à lui seul de 43% du déficit abyssal de la balance des échanges de biens américaine (735,3 milliards de dollars) en 2012. Traditionnellement excédentaire, la balance des échanges de services des États-Unis avec le reste du monde a permis de ramener le déficit commercial américain à 539,5 milliards de dollars cette année-là.