Le fabricant du BlackBerry, Research in Motion (T.RIM), a commencé à abolir des emplois, dans le but de réaliser des économies de 1 milliard d'ici la fin de l'exercice 2013.

Le fabricant des téléphones intelligents BlackBerry a expliqué mercredi qu'il cherchait à épargner au moins un milliard $ d'ici la fin de son exercice financier 2013 et que ces mises à pied devaient lui permettre d'atteindre cet objectif.

«RIM a éliminé certains postes dans le cadre de ce programme et pourrait continuer à le faire, alors que la compagnie poursuit son examen méthodique de l'entreprise», a indiqué la société ontarienne dans un communiqué de presse.

RIM, qui n'a pas donné de précision quant au nombre de licenciements, s'attend à faire le point au moment de l'annonce de ses prochains résultats financiers trimestriels, le 28 juin.

Le fabricant de matériel électronique Celestica a annoncé lundi qu'il réduirait progressivement ses services de fabrication pour le compte de RIM parce que le fabricant du BlackBerry cherchait à réduire ses coûts.

Celestica cessera d'offrir ses services à RIM d'ici trois à six mois.

À la Bourse de Toronto, mercredi, les actions de RIM ont terminé la journée à 10,52 $, en baisse de 44 cents, soit quatre pour cent par rapport à leur précédent cours de clôture.

En plus de son siège social de Waterloo, en Ontario, RIM compte à Halifax un centre de service à la clientèle desservant les consommateurs au Canada, aux États-Unis et en Amérique du Sud.

De plus petits bureaux sont situés à Mississauga, près de Toronto, et à Ottawa, dont les employés ont été réunis à ceux de QNX Software Systems, la compagnie qui a conçu le système d'exploitation de la tablette électronique PlayBook et de la prochaine génération des appareils BlackBerry.

À l'extérieur du Canada, RIM mène ses activités dans différents endroits, dont le Texas et le Royaume-Uni.

Quelque 16 500 personnes travaillent pour l'entreprise à travers le monde.

En juillet dernier, RIM avait réduit sa main-d'oeuvre de 11 pour cent, ou 2000 employés. Il s'agissait alors de la plus importante réduction de personnel de l'histoire de la compagnie.

Depuis, l'entreprise a procédé à d'importants changements parmi ses cadres. Le co-chef de la direction Jim Balsillie a quitté son poste à la direction et au conseil d'administration, tandis que le rôle exercé par le cofondateur Mike Lazaridis a été réduit. Thorsten Heins a pris le relais en tant que chef de la direction.

D'autres hauts dirigeants ont également été remplacés.