Jeudi matin, à Toronto, Christiane Germain s'est vu décerner un doctorat honorifique de l'Université Ryerson pour sa contribution à l'industrie touristique canadienne.
«C'était une journée magnifique, a-t-elle dit à La Presse Affaires. Les diplômés devaient marcher dans un très joli parc. J'étais très impressionnée.»
Mme Germain est coprésidente et cofondatrice du Groupe Germain Hospitalité, créé en 1989, qui exploite cinq hôtels-boutiques Le Germain, à Montréal, Québec, Toronto (deux) et Calgary, et trois hôtels ALT, à Brossard, Québec et Toronto.
Trois autres ALT sont en construction au Canada. Le Groupe Germain totalise annuellement plus de 209 000 nuitées.
«C'est une belle reconnaissance qui fait énormément plaisir et qui rejaillit sur tout le groupe, ajoute Mme Germain. Et c'était ma journée!» Ce prix rappelle aussi la participation de Christiane Germain à plusieurs conseils d'administration, dont ceux de Loblaw, du Groupe Le Massif et du Centre Banff.
En plus de sa participation aux campagnes de financement de Centraide Montréal et du Manoir Ronald McDonald. - Isabelle Massé
Chapeau au «Sénateur» de la Caisse de dépôt!
Mardi dernier, la Caisse de dépôt et placement du Québec a célébré un anniversaire peu banal: les 45 ans de carrière de Claude Langevin, surnommé le «Sénateur» de la Caisse, comme en témoigne l'affiche suspendue en son honneur dans le hall de l'édifice.
Le doyen de la Caisse est entré en poste le 12 juin 1967, à peine deux ans après la création «bas de laine des Québécois», en pleine Révolution tranquille. Il avait été recruté par le tout premier président, Claude Prieur, qui faisait les entrevues d'embauche lui-même à la Caisse... qui ne comptait alors que 38 employés. Claude Langevin a connu tous les présidents.
Il a vu les actifs de la Caisse passer d'à peine 1 milliard, à l'époque, à presque 160 milliards, aujourd'hui. Non seulement est-il l'employé qui a le plus d'ancienneté à la Caisse, mais il est aussi l'un des gestionnaires les plus respectés au pays. Claude Langevin joue un rôle clé au sein de l'équipe qui gère le portefeuille de 18,6 milliards de dollars en actions canadiennes.
Avec le même mandat de gestion depuis 22 ans, il se classe dans le premier quartile, parmi les gestionnaires les plus performants de sa catégorie. Véritable mentor pour de nombreux jeunes financiers, il prend très à coeur la formation de la relève et le transfert de connaissances.
Et la retraite? Il préfère continuer à gérer celle des Québécois, plutôt que de prendre la sienne! - Stéphanie Grammond
Six nouveaux associés chez National
Hugo Delorme, Paul Wilson, Paul de la Plante, Martin Daraiche, Peter Block et Emma Kenny sont les nouveaux associés du cabinet de relations publiques National.
«L'an dernier, dans le cadre du 35e anniversaire du cabinet, on a mis en place un programme d'accessibilité à l'actionnariat», indique Valérie Beauregard, vice-présidente principale, affaires corporatives, de Res Publica qui détient National. Trois des associés travaillent à Montréal, un à Québec, un à Toronto et une à Londres.
«J'ai été très honoré, dit Paul Wilson. J'avais déjà travaillé chez National de 1988 à 2000, puis j'ai fait beaucoup de gestion d'enjeux en travaillant pour La Brasserie Labatt et le Grand Prix de Formule 1. Je suis donc revenu chez National, en 2010, en me considérant un meilleur consultant.
«On a un modèle de gestion et une culture d'entreprise uniques, ajoute M. Wilson. En plus, cette nomination arrive alors qu'on vit des moments excitants, car National est en expansion.» - Isabelle Massé