Le coût des habitations a diminué pour un sixième mois de suite dans la plupart des grandes villes américaines, en février, signe que les modestes gains réalisés au chapitre des ventes n'ont pas été suffisants pour faire augmenter les prix.

L'indice Standard & Poor's/Case-Shiller des prix des habitations montre que les prix ont chuté en février dans 16 des 20 villes sur lequel il repose, par rapport au mois précédent.

Les baisses les plus marquées ont été observées à Atlanta, Chicago et Cleveland.

Les prix ont progressé à Phoenix, San Diego et Miami.

Ils n'ont pas évolué à Dallas.

Les reculs reflètent en partie les ventes habituelles de la période, jugée hors saison.

Les prix d'un mois à l'autre ne sont pas ajustés en fonction des facteurs saisonniers.

Néanmoins, les prix ont diminué en février dans 15 villes sur 20 par rapport au même mois un an auparavant.

Cela signifie que le secteur immobilier est loin d'être en santé malgré des meilleures ventes hivernales sans précédent en cinq ans.

La baisse constante des prix a ramené l'indice national à son niveau de la fin de 2002.

Les prix des logements ont chuté de 35% depuis l'éclatement de la bulle immobilière.

Dans neuf villes, les prix ont glissé à leur niveau le plus bas depuis la crise immobilière.

Le coût moyen à Atlanta a reculé de 17,3% en février, par rapport à la période équivalente de 2011.

Il s'agit de la plus importante baisse observée dans l'histoire de l'indice Standard & Poor's/Case-Shiller, dans une ville ou une autre.