La société montréalaise Angiochem a confirmé hier la signature d'une entente de 31,5 millions de dollars avec le géant pharmaceutique GlaxoSmithCline (GSK).

Selon les termes du contrat, Angiochem pourrait toucher jusqu'à 300 millions de dollars. Cette alliance permettra à Angiochem de découvrir, puis développer de nouveaux traitements pour les maladies génétiques rares comme la maladie de Tay-Sachs, de Fabry ou de Gaucher. GSK assumera quant à elle les étapes menant à la commercialisation de tout produit issu de ces recherches. Angiochem développera ses nouveaux traitements en utilisant une technologie brevetée qui permet de faire passer les médicaments par la barrière hématoencéphalique, une couche de cellules qui sépare le cerveau des vaisseaux sanguins et qui empêche la plupart des médicaments d'atteindre le cerveau. Grâce à ce système propriété d'Angiochem, la société montréalaise compte remplacer l'activité enzymatique déficiente qu'engendre chaque maladie génétique, et ainsi offrir un traitement les patients atteints de ces maladies.