Le groupe informatique américain Dell a publié mardi un bénéfice annuel en hausse de 33% à 3,49 milliards de dollars, en dépit d'une chute de 18% au quatrième trimestre (à 764 millions de dollars), ressorti légèrement décevant par rapport à ce qu'attendaient les analystes.

Rapportés au nombre d'actions, les résultats restent juste en deçà des attentes du marché, à respectivement 2,13$ et 51 cents pour l'année et le trimestre, contre 2,14$ et 52 cents attendus.

Le chiffre d'affaires annuel a progressé de 1% seulement à 62,07 milliards de dollars.

Durant le trimestre clos le 3 février, les ventes ont un peu plus progressé (+2% à 16,03 milliards contre 15,96 milliards de dollars attendus), mais le groupe texan a contrebalancé cette relativement bonne surprise avec une prévision très prudente.

Les ventes de la période février-avril devraient accuser un recul de 7% par rapport à celles de novembre-janvier. Cela reviendrait à un total de 14,91 milliards de dollars, alors que les analystes tablaient jusqu'à présent sur 15,18 milliards de dollars.

L'action chutait de 4,61% à 17,37$ dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse à New York.

En revanche, le bénéfice courant par action annuel s'annonce meilleur que prévu, au-delà du «record» de 2,13 dollars dégagé sur l'exercice 2011-12. Les analystes tablaient jusqu'à présent sur 2,04$ pour l'exercice 2012-13.

Le PDG et fondateur Michael Dell [[|ticker sym='DELL'|]], cité dans un communiqué, a estimé que les résultats annuels illustraient «les progrès importants réalisés durant l'année dans la réalisation des objectifs stratégiques du groupe», et particulièrement le développement des services aux entreprises et des centres de données.

Durant le dernier trimestre, Dell a vu ses ventes aux grandes entreprises progresser de 5% à 4,9 milliards de dollars, et celles aux petites et moyennes entreprises de 6% à 4 milliards de dollars.

En revanche, le chiffre d'affaires réalisé auprès des services publics (-1% à 3,9 milliards de dollars) et du grand public (-2% à 3,2 milliards de dollars) s'affiche en baisse, la faiblesse étant concentrée aux États-Unis et, en ce qui concerne les administrations, en Europe.