La confiance des consommateurs américains a baissé en janvier, selon l'indice publié mardi par l'institut Conference Board, qui s'est établi à 61,1.

Cet indice est nettement inférieur aux attentes des analystes, qui le voyaient en hausse à 67,0, les ménages sondés ayant fait part de manière inattendue d'une dégradation du marché de l'emploi sur le mois.

Tombé en octobre à son plus bas depuis 2009 (40,9), cet indice s'était très nettement redressé les deux mois suivants (55,2 en novembre puis 64,8 en décembre).

Les Américains interrogés (jusqu'au 19 janvier) ont été une nouvelle fois beaucoup plus pessimistes au sujet de leur situation actuelle (avec un indice à 38,4) que de celle qu'ils anticipent dans les six mois à venir (76,2).

En particulier, ils ont été une majorité (50,4%) à estimer les emplois «pas si abondants», tandis que la proportion de ceux qui les jugeaient «difficiles à trouver» grimpait (à 43,5% contre 41,6% en décembre).

«L'appréciation par les consommateurs de la conjoncture actuelle pour l'activité et le marché du travail est devenue plus morose», a commenté le Conference Board dans un communiqué.

De plus, ils restent plus nombreux à voir l'emploi reculer dans les six prochains mois (19,5%) plutôt que progresser (16,2%), contrairement à la grande majorité des économistes qui sont optimistes sur ce point.

«La légère augmentation des nouvelles inscriptions au chômage à la mi-janvier (...) pourrait être l'indication de créations d'emplois moins dynamiques sur le mois», a estimé Inna Mufteeva, économiste de la banque Natixis.

Les chiffres mensuels des créations d'emploi et du chômage aux États-Unis doivent être publiés par le gouvernement vendredi.

Par ailleurs, «les hausses récentes des prix de l'essence pourraient avoir rendu les consommateurs un peu moins confiants ce mois-ci», a fait valoir le Conference Board.

Cooper Howes, de la banque Barclays, appelait à regarder la tendance. «La forte hausse de l'indice de confiance en décembre a probablement exagéré l'amélioration réelle du moral. Par conséquent, nous percevons la tendance de la confiance des consommateurs comme positive et prévoyons une hausse légère à mesure que la conjoncture sur le marché de l'emploi s'améliorera», disait-il.

Les Américains interrogés (jusqu'au 19 janvier) ont été une nouvelle fois beaucoup plus pessimistes sur leur situation actuelle (avec un indice à 38,4) que sur celle des six mois à venir (76,2).

En particulier, ils ont été une majorité (50,4%) à estimer les emplois «pas si abondants», tandis que la proposition de ceux qui les jugeaient «difficiles à trouver» grimpait (à 43,5% contre 41,6% en décembre).

«L'appréciation par les consommateurs de la conjoncture actuelle pour l'activité et le marché du travail est devenue plus morose», a commenté le Conference Board dans un communiqué.

«Les hausses récentes des prix de l'essence pourraient avoir rendu les consommateurs un peu moins confiants ce mois-ci», a-t-il ajouté.

Les chiffres mensuels des créations d'emploi et du chômage aux États-Unis doivent être publiés par le gouvernement vendredi.