Apple a repris au quatrième trimestre 2011 la première place des ventes mondiales en volume de téléphones intelligents devant Samsung qui reste cependant numéro un sur l'année, laissant loin derrière l'ex-leader du marché, le finlandais Nokia.

Après avoir perdu sa place de leader au troisième trimestre, Apple est redevenu le premier vendeur de téléphones intelligents au quatrième trimestre 2011, avec 37 millions d'unités vendues, les consommateurs s'étant précipités sur le dernier né des iPhone, le 4S.

«Apple a pris le dessus sur Samsung en devenant le premier vendeur de téléphones intelligents en volume avec une hausse de 128% des ventes sur un an» au quatrième trimestre 2011, ce qui porte à 23,9% ses parts de marché contre 23,5% pour Samsung, souligne Alex Spektor, directeur associé du cabinet Strategy Analytics.

«La distribution de la famille des iPhone s'est étendue à travers de nombreux pays, des douzaines d'opérateurs et de multiples points de vente», explique-t-il.

Si Samsung est repassé en deuxième position pour les ventes de téléphones intelligents d'octobre à décembre 2011, avec 36,5 millions d'unités vendues, le constructeur coréen est toutefois devenu le premier vendeur de téléphones intelligents sur l'année grâce notamment à sa large gamme de produits, selon Strategy Analytics.

«Pour l'année 2011, Samsung a vendu 95 millions de téléphones intelligents, en hausse de 278% par rapport aux 25 millions qu'il avait vendus en 2010, ce qui lui permet de devenir le numéro un en passant devant Apple comme devant le précédent leader du marché, Nokia», indique le cabinet IHS.

«La stratégie de Samsung qui consiste à offrir une gamme très complète de téléphones intelligents, avec une grande variété de prix, de design et de systèmes d'exploitation lui a permis de passer devant l'ancien leader du marché Nokia comme d'Apple, d'une courte tête», estime Wayne Lam, analyste chez IHS.

«La part de marché de Nokia a été divisée par deux en un an, passant de 33% en 2010 à 15,8% en 2011. Le manque de vitalité du catalogue des téléphones intelligents tactiles du constructeur et son manque de présence sur le marché américain expliquent ce naufrage», indique Tom Kang, analyste de Strategy Analytics.

«Le partenariat de Nokia avec Microsoft va concentrer toute l'attention en 2012 et l'industrie va surveiller à la loupe à quelle vitesse les deux entreprises vont se développer sur le marché à haute valeur ajoutée de la 4G qui émerge rapidement aux États-Unis et au Japon», ajoute-t-il.