Le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier d'habitations a atteint 200 200 en décembre et a ainsi dépassé son niveau de novembre, où il s'était établi à 185 600, a révélé mardi la Société canadienne d'hypothèque et de logement (SCHL).

Le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier dans les centres urbains du Canada s'est accru de 10,1% en décembre, pour s'établir à 181 900. Il a augmenté de 3,8% dans le segment des maisons individuelles et de 14,5% dans celui des logements collectifs, pour atteindre respectivement 70 600 et 111 300.

Toujours en décembre, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier en milieu urbain a progressé de 52,9% dans l'Atlantique, de 35,3% en Ontario et de 9% au Québec, mais il a diminué de 19,8% en Colombie-Britannique et de 11% dans les Prairies.

Au Québec, un total de 3880 habitations ont été mises en chantier en décembre 2011, comparativement à 3513 un an auparavant. De plus, le niveau désaisonnalisé annualisé de ce même mois (43 600) représente un régime plus élevé que celui du mois de novembre (40 000).

La progression de la construction résidentielle au mois dernier, explique la SCHL, est totalement attribuable au segment des logements collectifs, type d'habitations pour lequel les mises en chantier sont passées de 2609, en décembre 2010, à 3022, un an plus tard, une hausse de 16%.

Les mises en chantier de maisons individuelles ont quant à elles diminué de 5% comparativement au mois de décembre de 2010, la moitié des régions métropolitaines de recensement ayant accusé des pertes. Les résultats étaient tout aussi mitigés dans les grandes agglomérations de recensement.

En 2011, la construction résidentielle dans les centres urbains du Québec a reculé de 4% par rapport à l'année précédente. Ce résultat traduit essentiellement l'évolution des mises en chantier dans le segment des maisons individuelles (-14%), puisque les mises en chantier de logements collectifs, propulsé par la copropriété, ont augmenté légèrement d'une année à l'autre (+1%).