Wind Mobile et Mobilicity soutiennent qu'il sera trop coûteux pour les jeunes entreprises comme elles de mettre la main sur les meilleures fréquences sans fil lors des prochaines enchères organisées par Ottawa.

Pour remédier au problème, les deux opérateurs suggèrent au gouvernement de réserver une partie du «spectre» aux joueurs relativement nouveaux de l'industrie.

On s'attend à ce qu'Ottawa mette aux enchères l'an prochain ou en 2013 le spectre de 700 mégahertz, qui doit offrir aux utilisateurs un meilleur service. Ces fréquences sont devenues disponibles avec la fin de la retransmission analogique des signaux de télévision, en septembre.

Wind et Mobilicity craignent de ne pas avoir les poches assez profondes pour se battre à armes égales avec les géants Rogers, Bell Canada and Telus, qui refusent que les nouveaux venus profitent de règles spéciales.

De son côté, Vidéotron demande à Ottawa de limiter la quantité de fréquences que Bell, Rogers et Telus pourront acquérir dans le cadre des enchères.

Lors des dernières enchères, tenues en 2008, Ottawa avait réservé un bloc de fréquences aux nouveaux joueurs, dont Vidéotron, Wind et Mobilicity, afin d'accroître la concurrence sur le marché cellulaire.

De son côté, Public Mobile, un autre opérateur relativement récent, a dit voir d'un bon oeil la perspective que moins d'entreprises se disputent les fréquences de 700 mégahertz.

Le quotidien torontois The Globe and Mail a rapporté vendredi que le magnat égyptien Naguib Sawiris, qui a financé le lancement de Wind Mobile, regrettait sa décision d'investir au Canada.