Tout indique que la société IQT n'ira pas à Nashville, elle qui a fermé sans avertissement ses trois centres d'appels canadiens vendredi dernier. La ville du Tennessee, qui comptait lui verser une subvention de 1,6 million, a fait savoir mardi qu'elle a rompu les pourparlers avec la firme new-yorkaise.

La municipalité a annoncé le mois dernier qu'elle accordait une aide financière à l'entreprise pour l'inciter à bâtir des locaux administratifs et d'un centre d'appels à Nashville. Le projet devait mener à la création de 900 emplois.

Or, le maire de Nashville, Karl Dean, a déchanté en apprenant que IQT a licencié sans avertissement 1200 employés au Canada, vendredi dernier. La ville a d'abord suspendu la subvention, lundi, avant de finalement rompre les discussions avec l'entreprise.

«Nous avons parlé à la compagnie hier soir et il semble improbable que IQT va aller de l'avant avec ses opérations projetées à Nashville», a indiqué dans une déclaration le responsable du développement économique de la Ville, Matt Wiltshire.

La ville a par ailleurs réitéré ses critiques sur la manière dont IQT s'est comportée envers les employés de ses centres d'appels de Laval, Trois-Rivières et Oshawa, en Ontario. Elle les a renvoyés sans avertissement, vendredi, les privant de leurs deux dernières semaines de salaire.

«Nous sommes consternés de ce qui s'est produit au Canada et nous croyons que nulle part, des travailleurs devraient être traités de cette manière», ajoute M. Wiltshire.

Plus de détails dans La Presse demain.