Labopharm (T.DDS) procède actuellement à une évaluation de ses actifs en vue d'éventuelles ventes ou d'une possible fusion, dans le cadre de sa restructuration.

La société pharmaceutique de Laval a indiqué vendredi qu'elle croyait que certains actifs - comme les droits sur son traitement antidouleur Intellitab ou sa plateforme technologique de nanotransporteurs polymériques - avaient le potentiel nécessaire pour intéresser certains acheteurs.

Labopharm veut aussi étudier certaines possibilités de rapprochements d'affaires qui pourraient créer de la valeur pour les actionnaires, même s'il n'y a aucune assurance que ces plans débouchent sur une transaction.

Labopharm a déjà entrepris des discussions avec Gruppo Angelini, son partenaire américain pour l'antidépresseur Oleptro, dans le but de retravailler les détails de leur entente.

«Bien que nous croyons à la pertinence d'Oleptro pour traiter la dépression, nous pensons qu'il est dans le meilleur intérêt de la Société d'arriver à une entente avec Angelini nous permettant de préserver nos liquidités», a indiqué le président et chef de la direction Mark D'Souza dans un communiqué.

Aucun autre détail n'a été dévoilé quant à ces discussions.

Labopharm a annoncé en mars la suppression de 38 emplois, soit près de 30% de son effectif actuel, dans le but d'économiser 3,8 millions de dollars par année.

La société tente depuis un certain temps de mettre un terme à ses pertes financières. Pour l'exercice financier 2010, elle a perdu 28,9 millions $, alors que ses revenus totalisaient 29,4 millions. En 2009, elle avait perdu 26,1 millions $ avec un chiffre d'affaires de 24,6 millions.

L'action de Labopharm avançait vendredi avant-midi de 2,5 cents à la Bourse de Toronto, où elle s'échangeait à 42,5 cents.